Le 29 août 2013, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (ci-après le « Ministre ») avait ordonné à la compagnie Les Équipements de puissance Reliance ltée (ci-après le « Reliance ») de procéder au nettoyage de son site d’entreposage de matières contaminées aux BPC, à Pointe-Claire. Compte tenu du défaut de Reliance de s’exécuter, le Ministre a dû engager 3,8 millions de dollars pour éliminer les BPC et sécuriser le site. Le 5 mars dernier, Radio-Canada nous apprenait que, dans cette affaire, le Ministre avait inscrit un avis d’hypothèque légale sur la maison de Mme Birdie Marshall. Or, si Mme Marshall devait acquitter la dette de la compagnie Reliance, c’est qu’elle en était l’administratrice et l’actionnaire. Cette affaire est l’occasion de rappeler certaines règles au Québec relatives à la responsabilité environnementale des administrateurs et des dirigeants.